Les UMIH déposent au Conseil d’État un référé pour ouvrir les discothèques le 30 juin
L’UMIH Nuit, l’UMIH Rhône, l’UMIH Lot et Garonne, l’UMIH Loire Atlantique, l’UMIH Puys de Dôme, l’UMIH Pays Basque, l’UMIH Morbihan et l’UMIH Loir et Cher, représentants d’exploitants de discothèques ont introduit hier un référé-liberté devant le Conseil d’Etat en vue de permettre la réouverture des établissements de nuit.
Le référé-liberté demande au Conseil d’Etat d’intégrer en urgence les établissements de nuit dans le plan de déconfinement au même titre que les concerts et les mariages. En effet, ces derniers vont pouvoir se tenir librement à compter du 30 juin, alors qu’ils se déroulent de la même manière, en lieux clos, dans un contexte festif, avec de la danse et des boissons alcoolisées. Sur quel fondement peut-il légitimement être invoqué un respect des gestes barrières dans un cas, et un risque de propagation épidémique dans l’autre ?
La requête insiste sur la discrimination dont sont victimes les discothèques, seul secteur d’activité à n’avoir aucune date de réouverture. Cette requête vise aussi à faire reconnaître par le Conseil d’Etat l’absence de mesures économiques justes et adaptées aux discothèques, dès lors que leur fermeture décidée par l’Etat depuis plus de 13 mois entache les principes constitutionnels et conventionnels de leur droit de propriété.