Allocution du Président de la République : une fermeture déguisée des HCR
[A la Une]
«L’addition, c’est encore pour nous » a réagi dans le journal l’Hôtellerie-Restauration, Roland Héguy, président confédéral de l’Umih qui regrette la « double peine » subie par les restaurants situés qui ne pourront plus effectuer un service du soir. Le dirigeant syndical déplore également des « règles qui changent régulièrement » et ne permettent pas aux chefs d’entreprise de visibilité nécessaire.
Ce couvre-feu est prévu jusqu’au 1er décembre « Cette annonce est catastrophique économiquement et socialement pour nos professionnels mais aussi pour d’autres secteurs » constate le dirigeant syndical.
Débat en cours à l’Assemblée Nationale et au Sénat : point sur les loyers
[Actualité]
Le projet de loi de finances 2021 a débuté le lundi 12 octobre à l’Assemblée Nationale. Sur la question des loyers, de nombreux député porte nos amendements. Un amendement qui vise à créer un crédit impôt au profit des bailleurs qui accordent des annulations de loyers et une réduction d’impôt limitée à 50% du montant de deux mensualité de loyers et charges locatives, au titre du défaut de paiement en application de l’article 4 de l’ordonnance n°2020-316 du 25 mars relative au paiement des loyers.
Sylvain Maillard, député, a lancé un vrai cri d’alarme en faveur des acteurs de notre secteur : » Les hôteliers, restaurateurs et discothécaires font face à une crise économique inédite. Le présent amendement prévoit un dispositif pour alléger et répartir de façon plus juste le report des loyers et des charges locatives qui sont particulièrement lourdes. Et vous le savez, dans des zones à forte densité, ces dispositifs ne sont pas suffisant. Cet amendement, travaillé avec l’UMIH, propose une règle de répartition que je crois juste. Entre les bailleurs, les professionnels et l’Etat à travers un crédit d’impôt. Nous n’arriverons pas à les aider à survivre si nous ne trouvons pas une solution pour les aider à baisser la charge locative. Il faut que nous les aidions à survivre face à la crise sanitaire ! »
6ème comité interministériel du Tourisme : le secteur s’alarme
[Actualité]
Le 6ème comité interministériel du Tourisme a eu lieu ce lundi 12 octobre avec le Premier ministre, Jean Castex avec plusieurs membres du Gouvernement. La séance s’est déroulée avec beaucoup d’inquiétude de la part des représentants du secteur. Les sujets d’échanges ont été faits sur :
– l’évolution de la situation du secteur touristique depuis le 14 mai 2020 et adaptation du secteur à la crise sanitaire, – le suivi de la mise en oeuvre du Plan tourisme adopté par le Comité interministériel du tourisme du 14 mai 2020,
– l’extension ou adaptation de certains dispositifs de soutien au secteur,
– et la préparation de la saison d’hiver. Ceci étant dit, à la veille des vacances de la Toussaint, le secteur est très inquiet des mauvais chiffres.
Roland Héguy s’est exprimé sur BFMTV : « Nous sommes à bout de souffle, toutes nos entreprises sont à bout de souffle et en plein désarroi. Bien sur il y a les aides, mais elles ne sont pas suffisantes car nous n’avons aucune perspective dans l’avenir. […] ». Cette alerte a été entendue par les représentants du Gouvernement qui ont dés lors proposés des mesures sur une plus longue durée concernant le fonds de solidarité notamment.
Troops : la plateforme de simplification administrative
[Saisonniers]
TROOPS fait une expérimentation à grande échelle. La plateforme proposera de répondre à la problématique ressources humaines du secteur CHRD avec des outils clés en main pour le recrutement. Venue de l’idée de simplifier les démarches administratives pour faciliter l’embauche, elle permettra aussi une sécurisation du contrat de travail pour le salarié et l’employeur.
Le but ? Permettre aux travailleurs d’avoir une plateforme dédiée entièrement à leur secteur mais aussi remettre l’humain et le dialogue au centre des valeurs de la profession. Grâce à l’interface, le chef d’entreprise pourra de nouveau prendre le temps de discuter avec son salarié, lui expliquer l’entreprise et ainsi créer un lien privilégié qui valorise la qualité du travail.